Il s agit des différentes techniques cherchant à rendre la mobilité perdue d’une articulation. Elles peuvent être des mobilisations articulaires rythmiques, des ajustements articulaires brefs (ceux-ci sont parfois accompagnées d’un craquement qui n’est pas le craquement d’une vertèbre mais résulte de la compression de gaz intra articulaire), les étirements musculaires et les techniques myotensives (mise en tension d’un muscle d’un groupe musculaire pour le fatiguer et faciliter son étirement).
Même si pour le patient, le ventre, le thorax, etc… et le placement des organes qu’ils contiennent reste flou, l’ostéopathe lui perçoit les restrictions de mouvements à ce niveau grâce à ses mains entrainées.
Le corps n’aimant pas le vide, toutes ces structures sont en contact entre elles et doivent pourvoir glisser en liberté dans certains paramètres. Nous parlons volontairement d’articulations viscérales et cherchons comme les autres articulations, à leur redonner leur capacité de mouvement qui pourrait être perturbée suite à un traumatisme, une chirurgie ou une simple gastro-entérite.
Elles consistent en de légères pressions appliquées à certains endroits de la tête et selon un rythme particulier, de manière très douce. Le patient est allongé et ressent une détente rapide.
Il arrive que l'ostéopathe applique le même type de technique au sacrum (os central du bassin situé à la base de la colonne vertébrale), ce qui permet de relâcher les ligaments de la colonne vertébrale, d'où le nom de technique crânio-sacrée.
C’est un ensemble de techniques douces, présentant peu de contre–indications.
Son intérêt réside dans le traitement de certaines pathologies ORL, d’occlusion dentaire (mauvaise dentition, problème de mâchoire,..), certains maux de tête et problèmes de vertiges, les suites de traumatismes de la tête et du cou, mais aussi chez l enfant, des suites de l accouchement ou de déformations crâniennes de l enfant, et par son action globale et posturale …
En guise d illustration et de transition avec les techniques suivantes, citons Mr A.T. Still, père fondateur de l ostéopathie : “L’homme est comme un pantin, accroché à l’occiput par ses fascias.”
Les fascias sont de très fines membranes constituées de fibres qui enveloppent toutes les structures du corps (aponévroses pour les muscles, périoste pour les os, etc…). Structurés en réseaux, ils relient entre eux toutes les structures du corps On leur donne parfois le nom de deuxième squelette. Les fascias sont innervés sensitivement, et grâce aux fibres tubulaires qui les composent, ils servent aussi de voie de circulation au liquide lymphatique. Ils l’acheminent aux vaisseaux lymphatiques, puis aux ganglions.
Comme tous tissus vivants ils peuvent s enflammer, modifier leur structure, changer l orientation de leur fibres.
Il existe différentes techniques de traitement des fascias qui sont pour la plupart des techniques douces, le crochetage Ekman en fait partie.
Elles ont pour but par des stimulations de point précis, comme sur certaines contractures de faire céder la tension locale et a distance.
Les points trigger ou gâchettes :
Ce sont des points connus au sein de certains muscles ou groupes musculaires pour être capables par un appui prolongé, de faire cesser la contraction.
La méthode Moneyron :
Elle se singularise par son apparente simplicité, sa rapidité et sa profonde efficacité. C'est une méthode manuelle de ré harmonisation réflexe des articulations rachidiennes et des membres entraînant une répercussion à distance sur tout l'équilibre du corps. On utilise pour cela de petites stimulations rapides avec la pulpe des doigts ou une phalange du praticien sur les tendons, des ligaments, des insertions musculaires, et ce qu’on appelle le tissu conjonctif en général.
Le crochetage Ekman ténofibrolyse diacutanée.
Elle est une technique hybride, à la fois structurelle et reflexe. Le praticien va, par l’intermédiaire de crochets en plastique ou en métal suivant sa formation et la région traitée, réaliser de petites tractions sur les bords des muscles et des tendons afin de lever certaines tensions crées par des adhérences entre les fibres.
La disparition ou l’atténuation de l’adhérence permet de restituer toute (une partie) la liberté de mouvement du tissu traité et son relâchement reflexe par les micros étirements.
Particulièrement indiquées chez les sportifs en récupération de déchirures musculaires ou en cas de tendinopathies, elle l’est aussi chez la personne âgée qui souffre du syndrome du canal carpien ou de névralgie d’Arnold, ainsi que dans toute tendinite, ténosinovite…
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Ronan Monfort
Ostéopathe D.O. / Masseur Kinésithérapeute D.E en pédiatrie.
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